Utopie Bisounoursesque

Quoi de mieux pour démarrer que de vous partager un texte qui définit le monde dans lequel j'aimerais vivre? Je l'ai écrit dans le cadre des "Défis littéraires" proposé par la médiathèque "Puzzle" de Thionville (auxquels vous pouvez d'ailleurs participer jusqu'au 5 Mars 2021, je vous mets les liens ci-dessous)

https://www.facebook.com/events/403400540960840/

https://mediatheque.mairie-thionville.fr/

Bonne lecture!


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Utopie Bisounoursesque

 

Dans mon monde, la notion d’étranger n’existe pas. L’autre est une sœur, un frère qui me fait grandir par sa culture et que je fais grandir par la mienne.

Dans mon monde, la liberté d’aimer au-delà d’un sexe, d'une religion, d'une nationalité ou d'une couleur de peau n’est pas qu’un idéal vers lequel il faut tendre. Elle est réelle.

Dans mon monde, l’enfant n’est pas un sous-adulte qu’on doit éduquer pour le faire rentrer dans le moule. Il est écouté, traité avec respect et d’égal à égal.

Dans mon monde, les enseignant.e.s ont les moyens d’enseigner, les soignant.e.s de soigner.

Dans mon monde, l’égalité entre les femmes et les hommes est enfin acquise.

Dans mon monde, la politique n’est pas une lutte de pouvoir. Elle est un moyen d’être au service du peuple.

Dans mon monde, on ne travaille que la moitié de la journée. L’autre moitié est consacrée à Vivre.

Dans mon monde, on n’est pas une bête noire si on n’est pas en couple, pas marié.e, qu’on n’a pas d’enfant ou pas de maison.

Dans mon monde, la misère n’est plus. Il n’est de richesses et de pauvretés que celles de l’âme, car faire du profit est interdit.

Dans mon monde, la créativité, l’imagination, le talent, les rêves ne sont pas des tares : ils sont encouragés et valorisés.

Dans mon monde, les êtres humains ne détruisent pas la planète dans laquelle ils vivent : ils la chérissent et la protègent.

 

« Utopiste ! », « Bisounours ! », « Na
ïve ! », crient les âmes grises, celles qui sont mortes à l’intérieur.

« Terre-à-terre ! », « Triste sire ! », « Rabat-joie ! », je réponds.

« Irresponsable !! », rétorquent-ils.

Ah ça non ! Les irresponsables, c’est vous ! Vous tuez l’espoir, vous faites croire qu’il n’existe qu’une seule vérité et qu’un seul chemin possible : celui que vous suivez.

Alors vous pouvez bien me dire que je suis utopiste, bisounours et naïve ; je préfère vivre dans mon monde arc-en-ciel que dans le vôtre sans soleil.  



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